© Alain Philippe

Together, we sea clear

À propos de la Belgique à l’OMI

Nous savons ce que nous voulons quand on parle de la mer. Notre situation géographique, nos connaissances et notre expérience nous donnent une idée claire de ce que devraient être le commerce, la sécurité et l’innovation maritime dans le futur. Nous sommes désireux de partager nos idées pour relever les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés.

En tant que membre du Conseil de l’OMI, la Belgique œuvrera dans le sens de l’optimisation et s’efforcera de renforcer la collaboration pour faire du transport maritime international un secteur positif tourné vers le progrès. Nous souhaitons apporter un style nouveau avec une équipe de personnes expérimentées où chacun bénéficie de chances égales.

Pourquoi embarquer la Belgique au Conseil de l’OMI ?

Jetez un œil sur notre introduction :
"How does Belgium sea clear"

#1 Partage de connaissances et création de partenariats

La mer du Nord est la porte d’entrée de l’un des plus grands ports d’Europe. Nous pouvons compter sur une industrie de classe mondiale, qui excelle dans le domaine des pétroliers et du dragage, ainsi que sur notre sens de l’innovation qui est largement reconnu. Ces compétences pointues et la qualité de notre industrie nous poussent à rechercher constamment de nouvelles façons de résoudre les problèmes les plus complexes.

Décarbonation

Notre cap est clair : atteindre des émissions nulles dans le transport maritime. Nous nous associons à d’autres pays pour investir dans de nouvelles technologies destinées à remplacer les combustibles traditionnels. En 2017, l’Hydroville, le premier navire de passagers à hydrogène, a été mis à l'eau en Belgique pour naviguer sur l'Escaut. Plusieurs remorqueurs et transbordeurs à passagers alimentés à l’hydrogène ont suivi son sillage, et nous construisons en ce moment même des navires prêts à naviguer à l’ammoniac.

Corridors verts

L’industrie maritime belge a créé des joint ventures, telles que des hubs de démonstration et des usines de production d’hydrogène vert. Nous développons même des corridors verts entre plusieurs ports belges et des ports du monde entier.

Énergie éolienne en mer

Malgré notre littoral relativement modeste de 67 kilomètres, nous sommes le cinquième producteur mondial d’énergie éolienne en mer. L’île Princesse Elisabeth, que nous construisons, sera la première île énergétique au monde. Elle deviendra le point de commutation entre les parcs éoliens en mer et le réseau haute tension terrestre.

Navigation autonome

La Belgique est pionnière dans le développement de navires autonomes et sans équipage. Nous collaborons activement à la mise en place d’un cadre adapté au sein de l’OMI afin de stimuler ce secteur innovant et de garantir la sécurité des opérations en mer. Actuellement, nous menons des projets pilotes dans la partie belge de la mer du Nord qui devient ainsi un terrain d’essai pour les entreprises innovantes travaillant sur les navires autoguidés, la commande à distance des navires et les navires autonomes.

#2 Des normes strictes pour les navires



En contrôlant de manière stricte mais équitable le respect des conventions internationales en vigueur, la Belgique protège les droits des marins. Nous contrôlons en permanence les navires battant pavillon belge afin de garantir le respect des normes les plus strictes à bord des navires de notre flotte. De plus, des professionnels hautement qualifiés effectuent plus de 1 000 inspections dans nos ports chaque année. Enfin, nous travaillons constamment avec des partenaires du secteur ainsi que d’autres parties prenantes pour trouver des moyens d’améliorer le bien-être des marins, l’environnement et la sécurité à bord de nos navires.

#3 Ameliorer la securite et la surete dans le transport maritime

Le crime organisé utilise de plus en plus les navires, les ports et les installations portuaires pour se livrer à des trafics illégaux transfrontaliers. Nous devons lutter contre cette utilisation abusive du cluster maritime à tous les niveaux : par rapport à la probabilité de réussite, la probabilité d’être pris et la possibilité d’être puni. Cette approche ne sera couronnée de succès que si elle est suivie par tous les partenaires et autorités concernés, y compris les pays où les organisations criminelles exportent des substances illicites et les pays confrontés à des difficultés en matière d’importations illégales.

Évaluation de la sûreté des ports

Nous avons récemment adopté une nouvelle législation en matière de sûreté maritime qui va au-delà des règles de l’OMI. La loi prévoit une évaluation approfondie de la sûreté des installations portuaires. Les compagnies devront donc évaluer s’il existe un risque que les interfaces navire-port soient utilisées pour faciliter la traite d’êtres humains et le trafic illégal d’animaux sauvages ou de marchandises. Lorsque nous détectons des menaces au cours de l’évaluation, l’installation portuaire concernée doit prendre les mesures nécessaires pour prévenir autant que possible ces activités criminelles.

Déclaration visant à associer le secteur à la lutte contre le trafic illégal de stupéfiants

Au début de cette année, la Belgique et plusieurs grandes compagnies de transport maritime par conteneurs ont signé une déclaration de collaboration dans la lutte contre le trafic illégal de stupéfiants. Les autorités peuvent également utiliser ce cadre pour lutter contre le trafic illégal d’autres produits, comme le trafic d’animaux sauvages. Un partenariat public-privé améliorera l’échange d’informations d'une part, et l’introduction de scellés innovants, de conteneurs intelligents et d’autres applications de suivi, d’autre part, contribuera à protéger plus efficacement les conteneurs.

Intégrité et résilience du personnel

En collaboration avec le secteur, la Belgique promeut un engagement continu en faveur de l’intégrité et de la résilience du personnel. Cela se traduira par la coopération au développement, à l’organisation et à la participation à des formations qui apprendront au personnel comment reconnaître les comportements ou conteneurs suspects et où les signaler.

#4 Consensus et coopération

En Belgique, nous aimons aborder les défis sous différents angles et cherchons à impliquer toutes les parties et tous les acteurs concernés. Avec l’OMI, nous entendons relever les défis mondiaux et préserver la liberté de la navigation. Nous recherchons le consensus au sein de l’OMI et contribuons aux travaux de l’Organisation en y jouant un rôle actif. Nous avons récemment présidé le débat sensible au sein du groupe de travail sur le bruit rayonné sous l’eau, qui a donné lieu à une version remaniée des lignes directrices. Par ailleurs, l’un de nos collègues a endossé le rôle d’auditeur principal dans le cadre du programme d’audit IMSAS.

Centre de formation d’Anvers (APEC)

Le Port d’Anvers-Bruges dispense des formations et organise de nombreux programmes pour des partenaires du monde entier. Les participants acquièrent de nouvelles compétences et enrichissent leurs connaissances pour gérer et exploiter les ports et les terminaux, tout en créant une valeur ajoutée pour les clients et les partenaires.

Des administrations maritimes renforcées

Dans le cadre de la coopération bilatérale, la Belgique a également partagé son expertise pour aider à renforcer les capacités des administrations maritimes. Cette coopération prend également la forme d’un soutien aux activités exercées dans le domaine de la législation maritime et d’un partage des connaissances dans les domaines de l’environnement marin et de la sécurité et la sûreté portuaires.

Coopération technique

La Belgique soutient pleinement le programme intégré de coopération technique (PICT) de l’OMI. Nous avons engagé des fonds dans le PICT et nous continuerons à le faire, car c’est un programme auquel nous croyons fermement.

Encourager la présence des femmes dans le secteur maritime

La Belgique est un membre actif de l’OMI. Vous avez peut-être remarqué que plus de la moitié de notre délégation est composée de femmes. Non seulement nous recherchons une répartition plus équilibrée entre les femmes et les hommes dans tous les secteurs, mais nous préférons aussi montrer l’exemple en ayant des femmes à tous les niveaux de notre administration.

Embarquons la Belgique à board du Conseil de l’OMI

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